grissom, le Jul 8 2007, 05:52 PM, a dit :
Salut a tous
Je voudrais changer les micros de ma guitare pour prendre des seymour ducan mais on m'a conseillé :
(manche et chevalet):
-SH-1 et SH-4
ou
-SH-11 et ALNICO PRO 2
ou encore
-SH-5 et SH-1 59model
PS:en fait j'ai pas encore la guitare

mais ça va surement etre une epiphone g 400
pfffffff.... ca te viens d'ou cette passion pour les micros?
le micro parfait qui sait tout faire n’existe pas.
Selon le style de musique, il faut donc choisir judicieusement ses micros :
- Un micro simple bobinage procurera des sons clairs brillants et cristallins, ainsi que des crunchs et saturations incisifs. En revanche, il supportera mal les très grosses saturations, le son risquant alors de devenir brouillon.
- Un micro humbucker donnera une sonorité plus chaude, plus ronde et plus puissante, avec beaucoup moins de brillance et des attaques moins nettes. Les micros doubles sont bien plus à l’aise que les simples au niveau des grosses saturation. Ils procurent des sons saturés beaucoup plus gras.
- Les micros actifs peuvent être intéressants pour les très grosses saturations, ainsi que pour les musiciens utilisant de longues chaînes d’effets entre la guitare et l’ampli, ou en studio.
- Il ne faut pas jurer uniquement par le niveau de sortie d’un micro, même pour les hardos. Il est vrai que, plus un micro est puissant, plus il sature facilement. Mais la plupart des humbuckers sont aptes à délivrer de grosses saturations. Il existe par contre, selon les micros, d’importantes différences de grain et de caractère. Ce que notre oreille perçoit, ce n’est pas le niveau de sortie d’un micro, mais le grain qu’il procure. Ainsi, des micros à très haut niveau de sortie donneront parfois des sons moins « méchants » à l’oreille que d’autres micros moins puissants…
De la même manière, ce n’est pas seulement l’intensité de la saturation qui fait un gros son : en écoutant attentivement, on se rend compte que des guitaristes comme Angus Young ou Joe
Perry utilisent en définitive assez peu de saturation, et le son paraît pourtant assez énorme…
- Enfin, s’il est préférable d’éviter le mélange actif/passif, rien n’oblige en revanche à n’associer que des micros de même marque. Un Seymour Duncan peut très bien travailler à côté d’un Di Marzio, d’un Gibson, d’un Fender ou d’un Bill Lawrence (par exemple). Par contre, il est vrai que certains de ces mariages sont plus heureux que d’autres…
- Un dernier détail : des micros haut de gamme coûtent cher, et monter de tels micros sur une guitare dont la lutherie n’est pas elle-même d’excellente qualité ne sert à rien, à part à alléger son portefeuille ! Les micros font en effet une partie du son, mais c’est la lutherie qui fait l’autre. Monter des Seymour Duncan ou des Di Marzio sur une mauvaise guitare, ce serait comme monter des roues de formule 1 sur une voiturette sans permis…